La dématérialisation des procédures foncières, à quand la Tunisie?

Modern Nairobi cityscape – capital city of Kenya, East Africa

Le Kenya s’est doté d’un système numérique de gestion des informations foncières d’une valeur de 490 millions de shillings.

Le système élaboré est actuellement en phase de test au Kenya. Il sera bientôt mis à disposition contre les fraudes et la falsification des documents dans le domaine foncier.

Selon des informations dévoilées par le média Allafrica, ce système a été mis en place pour assurer la sécurité des enregistrements. Il serait moins vulnérable à la corruption et aux interférences humaines car permettant le suivi des fichiers. Il s’accompagnera de la disposition de documents fonciers numérisés sur un réseau d’ordinateurs. Il est question de disposer les données à des endroits différents afin de les protéger contre les pirates qui pourraient endommager le système ou voler des ordinateurs.

Son activation permettra également que toutes les transactions foncières à travers le pays soient effectuées sur des plateformes numériques comme un site web et une application.

Elle serait aussi une solution contre la fuite de informations et par conséquent un moyen de lutte contre les transactions foncières irrégulières très coûteuses.

En somme, ce nouveau dispositif numérique sert à sécuriser les enregistrements. Mais il n’est pas nouveau. En effet, plusieurs failles ont été révélées lors du premier prototype. Actuellement il a été optimisé avec des fonctionnalités de sécurité anti contrefaçons.

Il a également été révélé que les greffiers du ministère ont déjà démarré le processus de numérisation des documents. Pour l’instant, seule la ville de Nairobi en profite pour la phase de test avant le mois d’avril.

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